mardi 27 mai 2014

Compte-rendu de réunion du 22 Mai 2014 avec Mme CAZALET, les services de la Mairie et de la CUB.

Suite à l'entretien avec 2 représentants l'association le 25 avril 2014, le Médiateur de la Ville de Bordeaux a proposé une réunion le 22 mai 2014 avec Mme CAZALET Maire de Quartier, les services de la Mairie et de la CUB. 

Entre temps l'arrêté n'était pas affiché avant le 22 Mai et bizarrement après le 22 Mai nous avons constaté son affichage . Droite dans ses bottes notre maire de quartier a assurer la réunion.





Voici le compte-rendu des échanges :




Compte Rendu de réunion


Objet :             Déviation des bus pendant les travaux de la ligne D du tramway
Lieu :              Mairie de quartier du Grand Parc
Date :              22/05/2014 – 16h00 à 17h45
Participants :  

Mme Véronique AUGER                   Assistante Ville de Bordeaux
M. CRUMIERE                                   Espaces publics et déplacements urbains (Ville) suivi ligne D
Christophe CALZETTA                    cellule grands travaux (Ville)
Christian DOAT                                Travaux – proximité (mairie annexe)
Jean-Michel OLIVES                        CUB Direction des Grands Travaux -  Tramway
Cécile RENIER                                  CUB Chargé projet Tramway ligne D
Pierre IRAZUSTA                             Lyonnaise des Eaux

Faubourg Traverse : Michèle BLAISE, Véronique BLANC, Catherine BRAGATO, Pascale FILLOUX, Georges DAVROU, Christian LATASTE, Arnaud MARQUES, Philippe QUILLET, Jean-Luc YBERT

Pas de représentant de KEOLIS ni du centre de médiation de la CUB.

M. BRON, médiateur ouvre la séance.
Il s’étonne, pour la forme, du nombre de représentants de l’association car il pense que cela nuit aux échanges et à l’efficacité.
Il précise que cette réunion n’est pas publique.
Il restera ensuite silencieux jusqu’à la fin de la réunion.


L’association répond à la remarque de M. BRON et explique que cela reflète l’inquiétude légitime et la motivation des habitants impactés sur les 1,7 km de tracé qui se sont traduit par plus de 600 signatures de pétition à ce jour. Elle porte le message de riverains qui viennent la voir car ils estiment ne pas avoir été concertés ni informés ; le fait que 9 personnes aient fait l’effort de se libérer un jeudi à 16h00 est explicite.

Pour dissiper tout malentendu, M. MARQUES, président de l’association, précise que l’association n’est pas opposée au tram D et comprend les désagréments qui en résulteront, notamment la nécessité de dévier les bus.
Il ajoute que le revirement de la mairie après la décision prise par M. JUPPE le 2 Décembre 2013 a suscité une très grande inquiétude parmi les habitants du quartier d’autant plus que toutes les questions posées (écrites et verbales) et sont restées sans réponse à ce jour et que Mme CAZALET a refusé toute concertation.



Mme CAZALET fait un résumé de la situation et indique que les travaux d’aménagement de la voirie du quartier coûteront 700/750 000 € auxquels s’ajoute 200 000 € pour le contrat huissiers.

Elle justifie le retard de l’envoi du compte-rendu de la réunion du 13 Février 2014 
( https://drive.google.com/file/d/0B0TiNqi6AMuhV1Rwb2NiUGE2dTA/edit?usp=sharing ) par le calendrier électoral et a la prise de 15 jours de vacances.
Bien que débordée par de très nombreux courriers de riverains et de l’association, elle estime avoir répondu à la plupart des questions et s’engage néanmoins à apporter des réponses écrites et à fournir toutes les pièces demandées dès que possible.

Mme CAZALET estime qu’il n’y a eu aucune volte face de la mairie car la position de M. JUPPE était de trouver la solution la plus honnête et la plus équitable en matière de nuisances prévoyant un sens unique sur toutes les voies empruntées par les bus.
Il n’y a pas eu de contrainte technique opposable et la décision a été actée par M. FELTESSE, alors président de la CUB.
Mme CAZALET précise qu’il n’y a eu aucun favoritisme dans le choix final de l’itinéraire qui est et restera l’itinéraire 3 comme confirmé pendant la réunion du 13 Février 2014 et qu’il s’agit d’un choix purement politique dicté par un souci d’équité.


L’association répond à Mme CAZALET et souligne le caractère incomplet et illisible des informations transmises.
L’association rappelle qu’un courrier en recommandé appelle obligatoirement une réponse et demande à nouveau la communication de toutes les pièces, y compris les chiffrages avec les justifications et en particulier le support de présentation (avantages/inconvénients des 3 scénarios) et un dossier papier avec les plans.
L’association annonce qu’elle va déposer un dossier de saisine à la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA).
L’association s’étonne que le compte rendu de la réunion du 13 Février 2014 fasse référence à une réunion du 12 Mars 2014 et qu’il ait été antidaté de près d’un mois.
Elle ajoute que Mme CAZALET s’était engagée à joindre à ce compte-rendu l’étude des services techniques concernant la circulation des bus à double sens dans la rue d’Aviau. Elle rappelle que le choix de l’itinéraire n°3 ne correspond pas à celui que M. JUPPE s’était engagé à proposer à la CUB, ce que dément Mme CAZALET.


La discussion s’engage ensuite sur les questions techniques.

Après avoir toujours affirmé que le choix de l’itinéraire 3 au lieu de l’itinéraire 2 avait été motivé par des raisons purement techniques et après avoir entendu Mme CAZALET et les remarques de l’association, M. GARDERE change d’opinion et admet que le choix n’a pas été technique mais politique ( http://faubourgtraverse.blogspot.fr/2014/06/des-bus-qui-encombrent-ou-comment-un.html ).  Il admet que le rapport des services de la Mairie, mis en avant à la réunion du 13 Février 2014 pour justifier le choix d’un itinéraire différent de ce qu‘avait annoncé M. JUPPE, n’existe pas.

M. GARDERE assure que la rue Mandron et la rue de la Course sont aptes à supporter le passage des bus lourds (Lianes) sans pouvoir le démontrer. Il affirme que les tapis d’enrobés vont absorber beaucoup de nuisances (bruit et vibrations) même s’il concède que cela ne renforcera en rien la portance de la chaussée(https://drive.google.com/file/d/0B0TiNqi6AMuhX3hYWFQ1UUhqa3c/edit?usp=sharing  ) .

M. GARDERE admet qu’il n’y a pas eu de véritable étude et en particulier pas d’étude de sols,( https://drive.google.com/file/d/0B0TiNqi6AMuhTmVUX3pYdWI2Ym8/edit?usp=sharing ), et assure qu’il faut faire confiance aux techniciens et que tout sera étudié et réglé après le début des travaux d’aménagement.
L’association demande combien d’accidents ont été recensés rue David Johnston devant le lycée Montesquieu. M. GARDERE admet également qu’il n’y a pas eu d’étude ni sur l’accidentologie le long des itinéraires actuels (la mairie fera des comptages) ni sur la fréquentation des bus pendant les déviations ni sur le flux des voitures ; il précise que les ajustements seront faits par la mairie et la CUB a posteriori et au fur et à mesure de la mise en route du nouveau schéma de circulation.

En ce qui concerne l’arrêté du 4 Juillet 2007 interdisant la circulation des véhicules de plus de 19 t dans la rue de la course, M. GARDERE explique que cette limitation n’a rien à voir avec la faible portance de la chaussée et la protection des réseaux. Il affirme qu’elle a été prise pour éviter de faire passer des poids lourds qui auraient eu des difficultés à tourner place Paul Doumer à la suite du réaménagement de cette place dû aux travaux de la ligne de tram C.

Enfin M. GARDERE s’engage à envoyer sous 15 jours à l’association un exemplaire papier de la totalité des documents techniques demandés depuis 3 mois. En attendant il propose de communiquer sans délais le tableau de présentation avantages/inconvénients des itinéraires qui a servi ) la présentation du 2 décembre 2013. Madame CAZALET lui demande de communiquer à l’association la décision du Bureau communautaire (CUB) actant par écrit la suppression du passage des bus dans le quartier après la mise en service du tram D.


L’association répond à M. GARDERE.

En ce qui concerne l’étude ayant motivé, d’après Mme CAZALET, le choix d’un nouvel itinéraire (n°3) des bus, différent de celui qui avait été acté en Décembre 2013 par M. JUPPE, l’association prend note de son inexistence et regrette qu’il ai fallu attendre 3 mois pour obtenir un réponse claire.

En ce qui concerne la fiabilité du projet, l’association marque son très grand étonnement sur le fait qu’aucune étude sérieuse n’ai été engagée au préalable ni par la mairie ni par la CUB pour un projet qui engage en budget près d’1 million d’euro d’argent des contribuables.

L’association relève qu’aucune mesure visant à réduire les nuisances des riverains n’a été proposée à l’exception d’un nouvel enrobé, dont Mme CAZALET et M. GARDERE assurent qu’il va réduire considérablement les nuisances provoqués par le passage des bus (bruits et vibrations).

Enfin pour le problème de la circulation des véhicules de plus de 19 t (arrêté du 7 Juillet 2007), l’association remarque que l’explication donnée par M. GARDERE est en totale contradiction avec les courriels des 20 et 21 Mai 2014 de M. DUCHENE, signataire de l’arrêté en question et actuel vice président de la CUB.
Il a été précisé que l’association tenait ces courriels à la disposition de M. GARDERE.


M. IRAZUSTA prend la parole et explique que La Lyonnaise des eaux en est à 80% de l’inventaire en cours des réseaux et des caves sur la rue de la Course et qu’il n’y a aucune anomalie à signaler.
Il n’y a pas eu d’étude sur la rue Mandron.
Il affirme que le réseau est en bon état et qu’il n’y a pas eu d’intervention rue de la course depuis 1997.
Il pense que le sous-sol est uniforme sur toute la rue de la Course.
Il n’est pas en mesure de donner d’explication sur la raison de l’accident grave de 1988 relaté par Sud Ouest.
Il prévoit uniquement une mise à niveau des équipements du fait de la mise en place du nouveau revêtement et un géo référencement des ouvrages.

L’association s’en étonne et demande l’historique des interventions depuis 20 ans dans le secteur.
Elle demande pourquoi le haut de la rue de la Course (non limité en tonnage) voit passer 250 bus / jour dans incident alors que le bas (limité à 19 tonnes) fait l’objet de fuites régulières du réseau.
Elle précise que depuis 1997, il ne s’est pas passé un an sans une intervention d’urgence de la Lyonnaise des eaux ou de ses sous traitants dans le secteur Course/Mandron/Ducau et en particulier rappelle l’intervention en milieu de nuit ayant eu lieu en 2013 au niveau du 66/68 rue de la course. Elle insiste sur la faible portance du sous-sol dans ce secteur mais également aux abords de la rue Mandron (les travaux récents montrent que des fondations sur pieux sont généralisés) et souligne le rissue vis à vis des réseaux d’eau mais aussi de gaz.

L’association s’étonne des réponses apportées jusque là par les différents intervenants de la Mairie, de la CUB et de la Lyonnaise des eaux qui sont soit fausses, soit vagues, soit « je ne sais pas » soit « on verra plus tard »

L’association demande alors une réponse claire sur 3 points :

-       quel sera le nouvel itinéraire du bus 26 qui traverse pour l’instant la rue Fondaudège ?
-       pourquoi les huissiers refusent ils d’examiner les toitures et les pièces ne donnant pas directement sur les rues Mandron et Course ?
-       pourquoi les huissiers refusent ils de fournir une copie des PV de visite aux riverains den indiquant que le seul destinataires sera l’entreprise Colas ?

Sur le premier point Mme RENIER répond qu’elle ne sait pas car cela n’a pas encore été discuté.
Sur le deuxième point Mme RENIER et M. OLIVES expliquent que c’est la procédure normale qui a été utilisée par la CUB lors de la construction des lignes de tram A,B et C.
Sur le troisième point M. OLIVES répond clairement et s’engage à donner aux huissiers l’instruction d’envoyer une copie des PV aux riverains concernés.

L’association prend note et s’étonne encore une fois que les réponses aux points 2 et 3 ne correspondent pas à l’information reçue directement par les services officiels de la CUB et rappelle
à la mairie son engagement de faire prendre en compte l’inventaire des toitures.


L’association explique qu’elle ne peut être d’accord sur ces décisions et annonce qu’elle mettra tout en œuvre pour les contester. Elle attire l’attention sur les risques de débordements d’une population excédée et souhaite pouvoir être entendue sur des propositions alternatives : répartition des flux de bus sur différents itinéraires, adaptation des modules de transport en commun etc …




Mme CAZALET décide de lever la séance à 17h45 pour cause d’autre réunion...

Ce document est aussi disponible ici : http://012.modibus.fr

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